Dans le Cher, les tensions démographiques médicales pèsent sur l’accès aux soins. Un enjeu de taille pour la caisse primaire d’Assurance-maladie qui veut garantir notamment aux plus fragiles d’accéder à leurs justes droits.

Alors que la problématique de la désertification médicale va continuer de s’aggraver dans les cinq prochaines années dans le Cher avec un manque criant de médecins, la caisse primaire d’Assurance-maladie (CPAM) tente d’actionner plusieurs leviers pour faciliter l’installation des professionnels de santé et l’accès aux soins des habitants.

Dans le Cher, 9,5 % des personnes ayant une affection de longue durée n’ont pas de médecin traitant, « c’est le chiffre le plus élevé au niveau national », s’inquiète Stéphane Buchou, directeur de la CPAM du Cher. La population d’assurés privés de médecin traitant s’élève à 20 % dans le Cher, soit un assuré sur cinq ; 34.000 personnes sont sans médecin traitant ni régulier. Un problème généralisé dans le Cher, mais encore plus prégnant le Sud du département. « Nous sommes au carrefour d’une population âgée conjuguée à une faible démographie médicale, on concentre les difficultés », résumait, ce mardi 26 novembre lors d’un point presse, le directeur de la CPAM du Cher. […]

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