Prévention, diagnostic, vaccins…Lieu de conseil aujourd’hui plus que jamais, les pharmacies sont en pleine évolution post-covid.

La pharmacie tient souvent lieu de premier relais de santé autour de chez soi et a, au fond, toujours été un lieu de conseil. L’endroit où l’on vient avec une question et dont on ne repart pratiquement jamais sans quelques précieux éléments de réponse ou sans avoir été réorienté vers un service compétent pour répondre à notre demande.

« On a longtemps été de simples exécutants, sourit une pharmacienne saint-amandoise. Notre rôle initial, est de délivrer des médicaments, de s’assurer qu’il n’y a aucune contre-indication, quitte à rappeler le médecin au besoin. Nous sommes une sorte de dernier rempart. » Mais le nombre de médecins diminuant et les territoires ruraux n’étant clairement pas les plus épargnées, le rôle des pharmaciens vit actuellement une transformation profonde. « C’est en fait la pandémie de covid qui a marqué un tournant, explique Isabelle Chopineau, pharmacienne dans le Cher et présidente du Conseil régional de l’ordre des pharmaciens (CROP) en Centre-Val de Loire. Les pharmacies se sont révélées comme des relais utiles pour diagnostiquer, tester ou encore vacciner. Des actes qu’on peut réaliser et qui soulagent les médecins. »

À noter que désormais, il arrive aussi aux pharmaciens d’être habilités à délivrer certains médicaments nécessitant initialement une ordonnance, « dans des protocoles qui demeurent très stricts et encadrés », tempère-t-on. […]

Retrouvez l’article complet sur l’Echo du Berry